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A l'origine hors les murs de la cité, l'église st Hilaire faut vraisemblablement construite à l'emplacement d'une basilique destinée à recevoir les reliques de St Hilaire mort en 367 ou 368. Celle-ci fut dévastée successivement par les wisigoths, les arabes puis les normands. L'église romane fut construite à l'initiative de la reine d'Angleterre Emma et de la comtesse Agnès de Bourgogne, et fut dédicacée en 1049. Le clocher porche remonte à cette époque. Peu après, on construisit le transept et le choeur, en tout cas avant la fin du XIe siècle. On s'attaqua en même temps semble-t-il à l'enveloppe de la nef qui reçut une élévation basilicale à trois nefs non voûtées. Au début du XIIe siècle, on entreprit de voûter nefs et transept. Pour cela, on ajouta des colonnes quadrilobées sur deux rangées, créant ainsi de petits collatéraux destinés à diminuer la largeur de la nef centrale, tout en conservant les fenêtres primitives. La nef centrale reçu alors un berceau. Puis l'église eut à subir de multiples vicissitudes : le clocher s'écroula en 1590, il ne reste de roman que sa base formant porche autrefois. La nef désaffectée fut démolli au début du XIXe siècle puisqu'il ne restait debout que la dernière travée en 1808. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, on la reconstruisit en la courant d'une file de coupoles sur trompes.